C’est un phénomène inquiétant qui gagne du terrain !
Les pharmacies d’antan, celles que fréquentaient nos grands-mères, sont en train de disparaître.
Désormais, les pharmacies deviennent de simples épiceries. Elles distribuent des boîtes de médicaments à la demande du médecin, sans toujours prendre le soin d’indiquer la posologie sur les boîtes. Et surtout, elles ont même perdu, ou ne respectent plus, les secrets de fabrication des préparations d’antan.
Résultat, il est très difficile de faire fabriquer par des pharmaciens des remèdes à base d’huiles essentielles (suppositoires, ovules), de gélules de plantes ou de synergies homéopathiques.
Il n’y a pas si longtemps, pourtant, certains d’entre eux étaient de vrais connaisseurs. On les appelait des apothicaires. Ils étaient experts dans la préparation de remèdes à base d’huiles essentielles, d’extraits de plantes ou de poudres. Tels des couturiers de grande maison, ils confectionnaient, sur mesure, des préparations magistrales (en suivant les indications du médecin), ou officinales (indiquées dans un recueil de préparations).
Cette profession est en voie de disparition.
Les responsables de ce déclin sont désignés :
- Les médecins de famille ou les dermatologues ne prescrivent plus de préparations magistrales, officinales. Ils cèdent malheureusement à la facilité du médicament industriel.
- L’industrie pharmaceutique, ou Big Pharma inonde le marché de boîtes de médicaments produites en masse, à un prix dérisoire. Chaque Français consomme en moyenne 48 boîtes de médicaments industriels par année. [1]
C’est pour cela qu’il faut sauver les derniers apothicaires !
Ces pharmaciens ou préparateurs en pharmacie ont l’avantage de s’adapter précisément aux besoins spécifiques du patient. Ils ont les connaissances nécessaires et indispensables à la fabrication de tous les remèdes à base d’huiles essentielles et de plantes, et de toutes préparations homéopathiques, tout en respectant les conditions de sécurité adéquates.
Ils connaissent toutes les règles de fabrication, les dosages à utiliser et ils connaissent parfaitement les plantes.
Leurs compétences vont de la fabrication d’onguent camphré contre l’eczéma, à la pommade contre les verrues à l’acide salicylique, en passant par le liniment oléo calcaire pour les érythèmes fessiers des bébés, ou encore le sirop contre la toux aux bourgeons de sapin.
Leurs officines contiennent chacune un laboratoire adapté à la fabrication de préparations, avec tout le matériel spécifique : instruments de mesure, mortiers, moules à suppositoire… Ce point est particulièrement important pour la manipulation des huiles essentielles, qui nécessite des connaissances particulières afin de les utiliser en toute sécurité.
Il est également nécessaire de préciser que les matières premières employées sont rigoureusement sélectionnées et contrôlées.
Enfin, les apothicaires fournissent au patient des indications précises concernant la fréquence et la durée d’utilisation de la préparation, pour un dispositif 100% personnalisé.
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Faire revivre les apothicaires
Pour faire revivre cet Art, je vous propose de lancer une grande campagne de collecte de données pour rassembler les coordonnées des dernières pharmacies préparatrices.
Si vous connaissez une pharmacie qui réalise des préparations magistrales ou officinales à base de plantes, d’huiles essentielles ou homéopathiques, je vous propose de déposer ici ses coordonnées sous la forme d’un commentaire.
Vous pouvez copier/coller le modèle ci-dessous pour déposer ces informations :
- Nom de l’officine
- Adresse de l’officine
- Code postal, ville, pays
J’ai grand espoir que cette base de données collaboratrice puisse permettre à tous ceux qui le souhaitent d’avoir accès facilement à des remèdes naturels personnalisés et de qualité.