Au cours de notre vie, ils nous arrivent tous de vivre un état de choc physique ou psychique consécutif à un accident ou encore une chute violente.
C’est souvent l’état psychologique post-« traumatique » qui inquiète, surtout quand « on a frôlé la mort de près ».
À partir de là, il y a un avant et un après l’accident.
Pendant les quelques fractions de seconde qui précèdent l’accident ou la chute, votre organisme reste très clairvoyant jusqu’à l’issue finale.
- Votre rythme cardiaque s’accélère, se « met sous tension ».
- Tous vos sens sont en alerte car la menace est proche.
- L’esprit redouble de rapidité pour analyser la situation et tenter de vous « sortir de là ».
- Le corps tout entier se contracte pour protéger vos organes et les parties vulnérables (nuque, ventre, thorax).
Vous vous souvenez de ce moment précis où votre corps – cette fabuleuse mécanique de précision – se « prépare » à encaisser le choc pour maximiser ses chances de survie.
Puis c’est la collision ou encore la chute.
À partir de là, votre corps qui était si vif il y a quelques secondes, subit une sorte de « décompensation » soudaine, caractérisée par [1] :
- Une baisse du rythme cardiaque.
- Un état de faiblesse, d’abattement général.
- Un sentiment de confusion, l’impression d’être perdu.
- Des nausées ou des vomissements.
- Une sensation de froideur dans tout le corps.
Comment agir face à une personne en état de choc ?
Si vous assistez à ce genre de scène, vous devez comprendre que la victime expérimente en quelques secondes des émotions très intenses :
- La peur de mourir.
- Le sentiment d’impuissance.
- La peur d’avoir eu de graves blessures.
- La menace pour son intégrité physique ou celle d’une personne proche.
C’est à ce moment-là que vous pouvez apporter un réconfort physique ou moral à la victime.
Laissez de côté les conventions sociales, dans ce genre de situation ne pensez pas à « ce qu’il est convenable de faire ».
Agissez, avec des mots chaleureux ou encore des gestes rassurants pour faire revenir la chaleur dans le cœur et le calme dans l’esprit.
La guérisseuse des bleus et des blues
La nature apporte aussi un précieux remède pour gérer ces états de choc physique et psychique.
C’est une plante d’exception à réserver aux situations exceptionnelles, car une utilisation régulière lui ferait perdre son efficacité.
Connue pour ses vertus anti-inflammatoires, elle convient à tous les bleus du corps et les « blues » de l’âme.
Ce remède, c’est l’arnica montana.
Cette plante est si efficace qu’elle agit très rapidement en très petites doses.
C’est ce qui a convaincu Samuel Hahnemann, le fondateur de l’homéopathie, d’en faire une dilution homéopathique en doses infinitésimales.
Dès 1800, Samuel Hahnemann commence à prescrire des dilutions infinitésimales d’arnica montana. Il participa grandement à l’avancée de l’homéopathie grâce à ses recherches.
Pour les cas exceptionnels de traumatisme physique ou psychique, il est préconisé une dose unique de 30 CH d’arnica montana dans les 30 minutes qui suivent l’événement [2].
Les effets se font sentir très rapidement et vous pouvez répéter la prise si nécessaire.
L’huile d’arnica pour le corps
Si vous ou quelqu’un de votre entourage, êtes victime d’un accident ou d’un choc, vous pouvez aussi stimuler le corps par un bon massage avec une macération huileuse d’arnica montana.
De très bonnes marques proposent des huiles de massage 100 % naturelles.
Appliquée sur le corps contracturé et courbaturé suite à l’accident, l’arnica accélère la récupération physique, détend et réchauffe tout l’organisme.
Un accident qui aurait pu finir très mal
J’ai moi-même été victime d’un accident. Il y a quelques années, la voiture dans laquelle je me trouvais s’est littéralement encastrée dans un mur.
Je suis heureuse d’être encore là pour partager cette expérience avec vous. La vie est une fleur très fragile qu’il convient de chérir et de protéger avec soin.
Je me suis consolée avec quelques granulés d’arnica et les gestes tendres de mes proches.